Bora Bora, la perle du Pacifique

Tous les songes mènent à Bora Bora.

« La perle du Pacifique », telle que baptisée par le capitaine britannique James Cook, porte en elle la magie des plus belles îles de Polynésie, une magie qui débute au premier regard posé sur cette île mythique.

Arrivée BOB

Ce premier regard, il se vit, siégeant côté hublot et préférablement à gauche, lorsque l’ATR d’Air Tahiti entame sa valse descendante au-dessus de la grande bleue pour se diriger vers le motu – îlot de sable corallien en tahitien- où se situe un modeste aérodrome duquel vont et viennent la plupart des visiteurs à Bora Bora, sauf s’ils préfèrent une arrivée par voie des eaux.

Du haut des airs, ce premier regard se veut également l’occasion de saisir à l’œil cet ancien volcan désormais endormi couvert de végétation trônant sur l’un des plus spectaculaires lagons au monde.

Côté couleurs, les flancs et sommets de l’île nous déclinent un exubérant vert débordant de santé venu border un littoral de plages immaculées qui constituent à leur tour la trame de fond pour les eaux du lagon, tantôt drapées d’un obscur bleu marin qui occulte les profondeurs, tantôt d’un turquoise tonique qui crépite occasionnellement aux teintes de saphir et de jade.

Bungalows sur pilotis Bora Bora

L’ensemble est d’une incroyable limpidité, partout. C’est la palette de Bora Bora.

Devant un tel déploiement de beauté, il y a de quoi échapper sa mâchoire dans le fond du lagon tant elle décroche avec célérité. Heureusement, au moment de se rincer l’œil, nous étions toujours dans l’avion et aucune perte ne fut à déclarer.

Ayant entre temps atterri, nous descendîmes sur la piste pour être accueillis par un soleil des plus réconfortants venu nous souhaiter la bienvenue pendant que le personnel au sol s’affairait à décharger nos bagages. Dans le hall d’arrivée, chacune des grandes chaînes hôtelières présentes sur l’île possède son petit kiosque de bienvenue. Salutations transmises, collier de fleurs passé au cou, rafraîchissement en main, bagages récupérés, étiquetés et chargés, nous prenions place à bord d’une confortable embarcation qui nous mènerait au ponton du complexe hôtelier soigneusement choisi pour faire connaissance avec Bora Bora.

Cœur battant d’allégresse et sourire niais, c’est sur le Sofitel Bora Bora Marara Beach Resort que nous mîmes le cap ce jour-là.

Sofitel Marara

Après une vingtaine de minutes passées à se pincer et se repincer, notre navigation panoramique vint à terme lorsque nous vîmes le ponton du Sofitel Marara apparaître devant nous. Au bout du quai, on soufflait dans une conque, pour avertir le personnel de notre arrivée, pendant qu’au même moment, un musicien entamait joyeusement un air de bienvenue sur son ukulélé, sourire bien en vue.

Sofitel Bora Bora Private Island

En moins de temps qu’il ne faut pour réaliser que tout ceci est bien réel, nos bagages avaient disparu, récupérés par un personnel discret et efficace et nous étions escortés dans le hall de réception de l’hôtel pour procéder à l’enregistrement. Calé dans un confortable fauteuil, coquetel de bienvenue dans une main, serviette rafraîchissante dans l’autre, l’expérience ne fut en rien désagréable le tout s’étant déroulé avec une efficacité ne permettant en rien de douter de la diligence du personnel des lieux.

Le séjour promettait d’être mémorable.

Notre chambre n’étant point encore prête – il faut dire qu’il n’était que dix heures du matin — la concierge proposa aimablement de nous accompagner au cours d’une petite balade autour de la propriété pointant ici, la magnifique salle à manger qui servait les trois repas, là le bar en bordure de piscine et de mer offrant encas et boissons désaltérantes. Plus loin, elle ne manqua pas de nous faire remarquer la splendide plage, le pavillon d’activités nautiques, le centre de conditionnement physique, la boutique, la réception ouverte 24/7 et bien sûr les magnifiques chambres du complexe, ici toutes situées dans de charmants bungalows. Les invités du Sofitel Marara ont l’embarras du choix entre les bungalows lovés dans d’opulents jardins, ceux en bord de plage ou bien entendu, les célébrissimes et ô combien invitants bungalows sur pilotis surplombant la lagune.

Sofitel Marara 2

Tournée des lieux effectuée, nous nous sommes attablés à l’invitant bar attenant à la piscine pour achever de nous détendre et pour digérer tout ce que nous avions, vu, entendu et vécu depuis l’aube. Deux heures et quelques verres de rhum agricole polynésien plus tard, on vint nous annoncer que nos appartements étaient fin prêts à nous recevoir. On nous y accompagna avec ce même empressement à bien vouloir faire les choses tout en étant teinté de finesse et de discrétion.

Arrivés au bungalow, nos bagages nous y attendaient déjà. La dame qui nous avait accompagnés nous expliqua patiemment quelques détails d’ordre technique avant de s’éclipser poliment et nous laisser seuls avec notre émerveillement : le lit était recouvert de fleurs d’hibiscus, la décoration des plus chaleureuses, le minibar rempli de boissons rafraîchissantes, courtoisie de la maison qui serait renouvelée quotidiennement, et à l’avant du bungalow, se trouvait une petite terrasse située à quelques mètres de la mer dont on entendait les vagues venues s’évanouir sur le rivage. Un décor tout droit sorti d’un songe.

Accompagnés de ma tendre moitié, nous passâmes donc notre séjour entier à discuter, prendre de longues marches sur la plage, découvrir le récif corallien situé à quelques battements de palmes du rivage, nous extasier devant les couleurs qui différaient à chaque nouveau crépuscule. La qualité de la nourriture, tous repas confondus, était de haut niveau. Particulièrement appréciée, fut cette soirée à thématique polynésienne où une troupe locale de chanteurs et danseurs vint égayer notre souper en couleurs et en musique.

Le Sofitel Marara, un complexe de petite taille où l’on a tôt fait de s’y sentir chez soi depuis toujours grâce à l’extraordinaire personnel. L’ensemble est géré de main de maître par une jeune femme du nom de Solène, d’un professionnalisme et d’un dynamisme remarquable, ayant fait ses armes dans la Principauté de Monaco et dont on sent l’appréciation hors bornes par ses collègues de travail. L’échange que nous avons eu avec elle n’est qu’une raison de plus qui a fait que ce séjour dans la perle du Pacifique est allé bien au-delà de nos attentes.

Ici, tous les deux, aux confins de la planète, nous avons perdu tout repère ainsi qu’un peu de nous-mêmes pour nous retrouver…dans un songe réel.

Prochaine escale : Moorea, l’île sanctuaire

Coucher de soleil BOB

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